« Ces cheminots qui nous font cheminer... »

Nicole a grandi dans une cité cheminote

Après avoir vu le film « Cheminots », réalisé par Luc Joulé et Sébastien Jousse (et produit courageusement par les studios Shellac), elle nous fait part de ses impressions.

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A Marseille, ce film a été présenté dans une salle « Art & Essais » du centre ville, à deux pas de la gare...

Autant dire que l'on a refusé du monde lors de la première au cinéma Les Variétés,  ce 22 novembre. Dans le hall du cinéma, ça se bouscule... ouf ! In extremis, j'en ai une !!!  

 

La projection est précédée d'une introduction par un membre responsable du Comité d'Entreprise des cheminots de Marseille qui est à l'initiative de ce travail cinématographique. Il présente les réalisateurs et   Robert Nencherini l’historien qui les a accompagnés dans cette aventure.

C'est parti pour un voyage à intensité variable pour chacun des spectateurs, qu'il soit usager de services publics ou qu'il se sente concerné de près ou de loin par la question du travail et de son évolution.

En tout cas à ce moment là, je sais que les émotions de l'enfance vont remonter à la surface et que je suis prête à me les accorder.

Contre toute attente, c'est en tant qu'analyste du travail que dès les premières minutes je suis convoquée.  Comme nous l’a enseigné « le grand Jacques » - il s’agit de Jacques Duraffourg – « comprendre le travail, l'observer pour le comprendre, c(est oser ne pas se réfugier derrière une idée de neutralité ». C'est dans cet état d’esprit  que les réalisateurs de ce film se sont inscrits.

Bien d’autres ont voulu filmer le travail et n'ont pas toujours pu le faire sans compassion. Ici, la dignité est première à l'écran. Le travail conjugue humour et endurance dans sa dynamique créative devant l'adversité. L’impérieuse nécessité d’accomplir des micro-transgressions est sans cesse présente et opérante.

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