DVD 02 2ème séance 2ème partie

 

Yves Schwartz aborde le thème de l’« aveuglement aux renormalisations ». De cet aveuglement découle une série de conséquences négatives dont il faut mesurer l’importance. Et parmi ces conséquences, on peut y voir les suicides qui font aujourd’hui la une des journaux.

Ignorer les renormalisations, c’est ignorer les valeurs qui s’expriment pour chacun de nous dans son activité de travail.

La prise en compte des renormalisations demande de faire évoluer les principes de management. On peut parler d’ ergo-management, ou ergo-gestion comme une volonté d’articuler la réflexion stratégique, gouvernante, autant à partir du pôle des normes antécédentes que du pôle des renormalisations, des activités.

Ça change beaucoup de choses.

 

 

Quelques phrases de cette partie de  cours

0 mn

Renormalisations et conséquences : « L’aveuglement aux renormalisations, c’est l’aveuglement à la vie qui se déroule jour après jour dans les lieux de travail », et « on ne peut pas fonctionner longtemps, à l’aveugle, par rapport au champ d’activité humaine ».

5 mn

L’ergo-management : « l’ergo-management, ou l’ergo-gestion, qu’est-ce que ça serait ? »

16 mn

Dispositif à trois pôles : « Comment approcher une activité de travail pour faire émerger une partie des renormalisations ? ». Quelle finalité ? Il y a un « pôle du monde commun » à construire.

25 mn

Dans le champ des problèmes psychologique et sociologiques : « Quand le travail devient de plus en plus impalpable, l’aveuglement est encore plus une tentation ».

Les conséquences sont à payer par tout le monde !

33 mn

Question de l’évaluation de la personne au travail : « Est-ce que l’activité peut se gouverner, (…) de plus en plus à partir de critères quantitatifs et marchands ? ».

Or on ne peut nier que « les valeurs pour une part sont sans dimension », donc non quantifiables, alors que « pourtant elles jouent dans l’efficacité même ».

36 mn

Un pôle du « monde commun » à construire, avec rééquilibrage des critères :  « L’efficacité de l’entreprise, des agents, (…) ne peut pas être le seul produit des normes antécédentes, de procédures, de consignes, etc. parachutés dans tous les échelons ». C’est un débat que l’on peut tenir.

40 mn

La démarche ergologique, quel type d’intervention ? : « La seule manière à terme de transformer la relation (…), c’est de changer la posture », ou dit autrement « d "endogénéiser" la posture à l’intérieur de l’établissement ». C’est jouable, parce que ça permet de toucher du doigt la réalité même du travail.

53 mn

Toute activité de travail est une « dramatique d’usage de soi », usage de soi « par soi-même » ou usage de soi « par les autres ».

Le "corps soi historique", la personne psychique dans son entier, est mise en jeu dans le compromis proposé de la renormalisation.

58 mn

On ne peut entièrement séparer dimension psychique et dimension organisationnelle. En psychologie du travail : « Le travail n’est pas que le travail, le métier, n’est pas que le métier ». « A travers les dramatiques d’usage de soi, ça déborde sur notre histoire, sur la vie sociale ».

63 mn

Avec qui travaillons nous ? « On travaille avec des gens qui sont dans l’activité elle-même ». Hommage à l’ergonomie, « ils nous ont amené sur l’infinitésimal, (…) l’agir humain dans sa dimension microscopique ».

 

 


Les mots du vocabulaire ergologique qui y sont commentés :   

 

Activité.

Corps-soi.

Débat de normes.

Dispositif dynamique à trois pôles.

Dramatique d ’usage de soi.

Entités collectives relativement pertinentes (ECRP).

Ergo-engagement.

Normes antécédentes.

Perspective micro-macro.

Renormalisation.

Usage de soi.

Valeurs.


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